1957 Jean
GIRAUD, illustrateur chez Fleurus
Le
génie protéiforme de Jean Giraud ne se contente pas de se manifester (dès
1956), dans les trois journaux des éditions Fleurus : Cœurs Vaillants, Ames Vaillantes et Fripounet et Marisette.
En
1957, aux Editions Fleurus, Giraud participe à l’illustration d’un ouvrage
documentaire de la nouvelle collection « Euréka » : Hommes et cavernes de François Desprez.
Le nom de l’auteur du texte ne figure pas sur la couverture et le nom de jean
Giraud n’apparaît que sur deux pages de dessins, même si le dessinateur en a
illustré au moins quatre, sans compter d’autres dessins additionnels non
signés.
Le
livre est en outre abondamment illustré de photographies en noir et blanc, variées
et bien choisies, souvent fournies par le Musée de l’Homme.
Intitulé
Hommes et cavernes Nos ancêtres il y a
20 000 ans, le documentaire tente de faire le point, dans un langage
accessible à la jeunesse, sur les « extraordinaires découvertes »
dans le domaine de la Préhistoire, survenues de 1833 (découverte de la Grotte
aux ossements « bois de daim » à Veyrier en Haute Savoie) à 1950
(découverte de la grotte du renne ou du
mammouth à Arcy-sur-Cure dans l’Yonne).
Selon
François Desprez, « Les savants ont
assemblé des ossements, des objets bizarres, des milliers de pierre taillée…
Et, à force de travail, ils sont arrivés à reconstituer la vie de nos ancêtres
d’il y a vingt mille ans : des hommes qui, en fait, sont plus proches de
nous qu’on ne l’imaginait tout d’abord. »
Évidemment,
ce livre fait le point des connaissances dans les années 50. Il ; décrit
la vie quotidienne de l’Homme d’il y a 20 000 ans, tente une histoire de
la préhistoire, évoque la « religion » de l’époque et les travaux de
ses grands artistes. Le livre de complète d’un Petit Index de la Préhistoire
avec cartes, sites et mots-clés.
Durant les six dernières décennies, les progrès effectués dans le domaine de la Préhistoires ont été gigantesque. La science progressant généralement par destruction de certaines connaissances antérieures, je me garderai bien de dire si l’ouvrage garde encore aujourd’hui une valeur historique. Ce qui m’intéressait, c’était de voir que Jean Giraud, que l’on cantonne souvent dans les domaines du western ou de la science-fiction, ne dédaignait pas l’approche d’autres domaines.
Durant les six dernières décennies, les progrès effectués dans le domaine de la Préhistoires ont été gigantesque. La science progressant généralement par destruction de certaines connaissances antérieures, je me garderai bien de dire si l’ouvrage garde encore aujourd’hui une valeur historique. Ce qui m’intéressait, c’était de voir que Jean Giraud, que l’on cantonne souvent dans les domaines du western ou de la science-fiction, ne dédaignait pas l’approche d’autres domaines.
Toujours
chez Fleurus, associé à d’autres éditeurs, mais plus tard, Jean Giraud illustre
deux romans :
Sept
filles dans la brousse de Phyllis P. Power, collection
« Monique », chez Fleurus-Mame en 1958. (Couverture et 11
illustrations)
Incroyable. Merci.
RépondreSupprimer