dimanche 26 février 2012
1952 Héros et héroïnes de B.D. nouvellement apparus
1952 : Héros et héroïnes de bandes dessinées apparus au cours de l'année 1952
Aglaé (et Sidonie) de CALVO, dans "Lisette"
Babou détective de CALVO dans "Ames Vaillantes"
Bessy, la chienne et son jeune maître Andy, du studio VANDERSTEEN, dans "La Libre Belgique".
Bouclette, la jolie rousse de MAT, en album Rouff.
Chantal (au Katanga) de Robert RIGOT, prépub. dans "Pat" en 1950, "Ames Vaillantes" et album Fleurus.
Charlot est dessiné dans l’hebdomadaire "Vaillant" par Jean-Claude FOREST
Chouchou, le roi de la petite reine de René PELLOS, dans "Zorro" (1951)
Les aventures du Copyrit, animal imaginaire (nouvelle série) de Jean-Claude FOREST, dans "Vaillant"
Coquin, le petit cocker de CALVO et MARIJAC, dans "La Semaine de Suzette", en album en 1953.
Cori le Moussaillon de Bob de MOOR, dans "Tintin", (1951, Belgique, 1952 en France), album en 1976.
Fanfan la Tulipe (d’après Christian-Jaque), de LE RALLIC et J. PRADO, dans "L’Intrépide".
Fix und Foxi de Rolf KAUKA et Dorul VAN DER HEIDE (Allemagne)
Gavroche, d’après les Misérables de HUGO, est illustré par Jean-Pierre CHABROL, dans "Vaillant"
Guy Lefranc, le journaliste de Jacques MARTIN, et Jeanjean dans "Tintin", 1er alb. du Lombard, 1954.
Handjar le justicier d’Yves DERMEZE (Paul Berato), et Jacques SOURIAU, dans "L’Intrépide".
Jehan Pistolet de UDERZO et GOSCINNY, ("La Libre Belgique", puis "Pistolin", album en 1989).
Johan de PEYO, (sans Pirlouit avant 1954), dans "Spirou", (futur album : « Le Châtiment de Basenhau »)
Le Marsupilami de FRANQUIN dans les « Héritiers » (dans "Spirou", en janvier 1952)
Mickey (à travers les siècles) de Pierre NICOLAS (dans le "Journal de Mickey").
Moustache et Trottinette, chat et souris de CALVO ("Femmes d’aujourd’hui", récits complets dès 1956)
Mémoires d’un vélomoteur de CALVO, dans "Cœurs Vaillants".
Papou, détective privé créé et dessiné par ÉRIK dans "Coq hardi"
Pat’Rac le détective d’ÉRIK, dans "Cœurs Vaillants", album en 1959.
Pif le chien de José Cabrero ARNAL, dans "L’Humanité Dimanche" puis dans " Vaillant" en 1952.
Plouck, personnage humoristique de GERVY, dans "Cœurs Vaillants", en 1952
Popol et Virginie (au pays des Lapinos) de HERGÉ, western animalier. Album en 1952.
Praline de BRANTONNE et DEC, en albums aux éditions des Remparts.
P’tit Joc de GAUDELETTE (ou A. JOY) et Jean OLLIVIER, dans "Vaillant", un seul album en 1954.
Roland, héros des mers dans "L’Intrépide" pas d’album).
Sergent Kirk, soldat révolté de Hugo PRATT (en Argentine), en France en 1972 et 1975.
Sylvie de MARTIAL, dans "Bonnes soirées"]
Tim l’audace, de Jean-Luc LEGUAY, rhabillé de pied en cap, dans "Ardan", chez Artima
Totorix le Gaulois, de Jean NOHAIN et POLÉON, créé dans "Le Petit Canard", en album en 1952.
Zéphir, l’adolescent de Pierre BROCHARD dans "Fripounet et Marisette", 1er album en 1955.
Au cours de l’année apparaissent une dizaine de personnages animaliers. Le Marsupilami de Franquin, personnage facétieux et plein de fantaisie dont personne ne nierait aujourd’hui la nécessité, n’est pas toujours bien accueilli à l’époque. Peut-être parce qu’il est né dans Spirou, donc en Belgique, la Commission de contrôle émet des réserves car « cette créature absurde et imaginaire pousse des cris inarticulés ». C’est l’excellent ouvrage Images interdites d’Yves Frémion et Bernard Joubert, publié chez Syros en 1989 qui le rappelle, page 77.
Le personnage Copyrit de Jean-Claude Forest, tout aussi imaginaire et farfelu, paru dans Vaillant n’a pas heureusement subi les mêmes reproches. Aurait-il été défendu dans la Commission par Madeleine Bellet et Raoul Dubois ou est-ce simplement parce que ce sont les albums belges qui sont spécialement et sévèrement contrôlés (en dépit de la consultation d’ecclésiastiques par les rédactions de Spirou et de Tintin) ?
Notons que Peyo a dû revoir la page 13 du Châtiment de Basenhau à la demande de l’éditeur Dupuis, en raison de deux vignettes qui parodiaient de façon humoristique une scène de torture, à la manière du film François 1er, avec Fernandel.
Les personnages féminins sont encore très rares. Il est vrai que les bibliothécaires, surtout féminins à l’époque, ne portent pas un grand intérêt au genre (c’est une litote). Il est vrai aussi que sévit particulièrement la loi scélérate du 16 juillet 1949. Comme l’écrit Olivier Piffaut, dans Babar Harry Potter et Cie Livres d’enfants d’hier et d’aujourd’hui (BNF, 2008, page 151) : « Sans la loi de 1949, la bande dessinée franco-belge aurait peut-être connu des personnages masculins et féminins, des thèmes fantastiques, sentimentaux ou plus proches de la vie quotidienne ».
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