1957 Films
familiaux et films pour la jeunesse
En
fait, en 1957, le cinéma pour la jeunesse est quasiment inexistant. Ce que l’on
pourrait éventuellement ranger, ce sont
quelques dessins animés comme Perry
de Walt Disney, La Reine des neiges
de Lev Atamanov ou les films mettant en scène un enfant comme Le Ballon rouge d’Albert Lamorisse
(l’auteur désormais connu de Crin-Blanc)
Sans famille, le film d’André Michel, d’après Hector Malot ou Joselito L’enfant à la voix d’or. De
Walt Disney, il faut citer aussi Le
Fidèle vagabond, largement présenté à l’époque dans les journaux pour la
jeunesse.
Le
western américain propose encore les films classiques du genre, tels Le Dernier train de Gun Hill, 3h 10 pour
Yuma, Règlements de comptes à OK Corral ou L’Homme de l’Arizona.
La
violence des films de guerre paraît « normale » et on regarde en
famille Le Renard des océans avec
John Wayne.
Le
cinéma dit familial n’est pas le meilleur, loin de là, sauf si l’on intègre le
film Quand passe les cigognes ou Douze hommes en colère.
Les
grands succès de l’année : Le Pont
de la rivière Kwaï dont tout le monde sifflote la musique, Sissi face à son destin, Géant de George Stevens entretenant la
légende de James Dean, Les Misérables
de Jean-Paul le Chanois, se dégustent en famille.
Dans
le cinéma comique français s’illustre encore Fernandel mais on remarque surtout cette
année-là l’acteur Darry Cowl qui enchaîne les films après Le Triporteur de Jack
Pinoteau. Il est d’ailleurs aussi
présent, à côté de Noël-Noël, Dans A
pied, à cheval et en voiture. Le film de Philippe Agostini (d’après Paul
Guth), Le Naïf aux 40 enfants donne
sa chance au couple comique Michel Serrault et Jean Poiret. Les
Aventures d’Arsène Lupin montre un Robert Lamoureux capable de multiplier
ses dons d’acteur. De Funès s'illustre dans Ni vu, ni connu.
La Tour, prends garde de Georges Lampin
permet à l’indispensable Jean Marais de manifester une fois de plus ses talents
sportifs.
Grâce
aux films Planète interdite et L’Homme qui rétrécit, la science-fiction
et le fantastique proposent des œuvres de qualité à tous les publics.
En
fait, les journaux pour la jeunesse de 1957, présentent surtout des films de
1956 qui ne sont pas encore tous arrivés au fond des provinces françaises. Par
exemple, le très beau film japonais Le
Cheval et l’enfant, Guerre et paix de King Vidor, Le Monde du silence de Cousteau (film dont personne ne remarque à
l’époque l’évidente cruauté), Le Tour du
monde en 80 jours *de Michael Anderson, Le
Mystère Picasso de Clouzot, Moby Dick
de John Huston, Un condamné à mort
s’est échappé de Robert Bresson…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire