François
Balsan : Chronologie commentée des romans et récits accessibles aux
adolescents
Poursuites vers le Nil Blanc « Collection
Voyages et Aventures » Éditions J. Susse, 1947.
Il s’agit de la première expédition réalisée
en 1935 en compagnie de Bernard d’Oncieu de Chaffardon, qualifié de
« co-équipier fraternel » par l’auteur. Le but était de joindre
Addis-Abbeba au Nil Blanc.
Dans le secret du Baloutchistan
« Marabout Junior », Éditions Gérard, 1954. Couverture de Pierre
Joubert, dessins de Dino Attanasio. (1ère éd. Grasset, 1946).
Surtout en 1946, quand paraît pour la 1ère
fois ce récit, l’exploration de toutes les terres inconnues est loin d’être
achevée. C’est ce que veut prouver François Balsan en s’avançant dans
« une terre encore sauvage, mystérieuse, secrète », « l’âpre et
farouche Beloutchistan » dont il se fait l’un des meilleurs des guides.
Les Contrebandiers du Baloutchistan
Éditions de l’Amitié-G.T. Rageot, 1957. Illustrations de Michel Gourlier.
Réédition dans la « Bibliothèque de l’amitié », 1967.
Aux confins de l’Iran et du Pakistan, le
jeune Iskandar s’initie à la contrebande sous les ordres de son grand-père
avant que ce dernier soit assassiné. Né pour une vie aventureuse, il aime les
longues chevauchées clandestines à travers les montagnes arides et les déserts.
Il ne s’agit pas seulement de tromper la vigilance des garde-frontières car les
bandes ennemies sont bien plus dangereuses…
Arabie du Sud, pays du vide (avec l’aide
de Geneviève Rouch) « Terres et hommes », Nathan, 1957. 66 p. 20 cm
sur 14. Photos en noir et blanc.
L’ouvrage documentaire s’attache aux régions
et aux peuples de l’Arabie du Sud, située entre la Mer Rouge et le Golfe
Persique. Avec précision et un grand souci d’exactitude ethnographique, cet
excellent livre documentaire décrit les moeurs, les occupations, les
ressources, les croyances et l’art des populations nomades ou devenues
sédentaires. L’ensemble un peu sévère et qui a évidemment vieilli s’adresse à
de très bons lecteurs.
Poursuite au Wallega Éditions du temps,
« Aujourd’hui l’aventure », 142 p. 6 ill. hors-texte, 1962.
En 1935, au moment où les Italiens
s’apprêtent à conquérir l’Ethiopie, le négus qui craint les agents secrets
n’autorise aucun déplacement dans son pays.
Pourtant, François Balsan et un jeune
compagnon d’Addis-Abeba, Bernard d’Oncieu, se rendent dans des paysages très
variés et des régions difficiles d’accès : le pays Aroussi, le pays Wollo,
le pays Jimma, avant de s’aventurer vers l’Ouest sur la route du Soudan.
Rejoints par les autorités, ils sont ramenés sous escorte…
Nouvelles aventures au Kalahari « Belle
humeur », Desclée de Brouwer (DDBj), 1959. Ill. Jean-Jacques Vayssières.
155 p. (Réédition en 1963). Autre édition
chez Plon en 1959.
C’est la troisième expédition du voyageur en
1958 dans le « bush » de buissons épineux et d’une végétation armée
de dards redoutables du Kalahari et surtout cette fois en pirogue à travers le
mystérieux Bonga et les marais de l’Okavango : sept jours de lutte contre
les barrages des papyrus et au milieu des hippopotames et des crocodiles.
L’auteur qui est le premier Blanc à rencontrer des Bushmen Mabukakué approfondit
sa connaissance de ces grands chasseurs.
La première expédition s’était faite à
l’aide d’une auto de brousse dans la partie sud du grand désert. La deuxième est
réalisée avec une petite caravane montée sur des ânes.
L’Étreinte du Kalahari (1ère
édition en 1948) Réédition dans la collection « Marabout junior »,
Éditions Gérard & Cie, 1960. 152 p. Couverture de Pierre Joubert, ill.
Louis Haché.
L’ouvrage, édité une 1ère fois en
1948 mais réédité en 1960 chez Gérard & Cie, évoque les deux premières
expéditions de François Balsan au cœur du Kalahari, désert sans eau de
l’Afrique australe. L’absence d’eau est parfois compensée par la récolte des
melons d’eau (les « sammas »).
Yambo, enfant de la brousse « Bibliothèque
de l’amitié » Éditions de l’Amitié-G.T. Rageot, 1964. Photographies de
l’auteur. Illustrations de Romain Simon.
L’explorateur ethnographe Henri d’Ayac (qui
ressemble fort à l’auteur) s’est fait « largué » par un ami aviateur
au coeur du Nord-Kalahari, dans le Sud-africain, le pays des Bushmen dont il
veut étudier la vie. Il s’est lié d’amitié avec le jeune orphelin Yambo, âgé de
8 ans, qu’il a soigné et qui le suit partout.
Adopté par les Mabubakué, l’homme blanc va
devoir régler un conflit avec les Maracuando du nord. Lui et l’enfant vont
accompagner le clan dans ses pérégrinations en participant aux chasses, aux
fêtes et réjouissances diverses. Yambo est un
garçon intelligent, courageux, voire intrépide et c’est un chasseur de
petit gibier remarquable. Quand il se casse la jambe, Henri d’Ayak le conduit à
l’hôpital de la ville de Livinsgstone pour soigner la fracture. L’homme en
profite pour acheter une « arme à éléphants » et pour faire visiter
la ville, deux mois plus tard, à l’enfant guéri qui souhaite regagner rapidement
le bush. Après une chasse à l’éléphant, le Blanc décide de rejoindre l’Europe. Emmènera-t-il son jeune ami
Bushman ou le laissera-t-il au milieu des siens ?
Romain Simon, plus enclin à dessiner les
animaux que les hommes, a réalisé de nombreux croquis d’animaux de la brousse.
Issa le Somali « Fantasia »,
Éditions Magnard, 1969. Illustrations de Edmond François. Hors-texte en
couleurs. Jaquette mobile illustrée.
Né sur les plateaux de la Corne d’Afrique où
les Somali Medjerten font paître leurs troupeaux, l’orphelin Issa après
avoir été berger devient marin. Cet
enfant de onze ans au courage exceptionnel, à la maturité étonnante, embarqué
sur un bateau de pêche conseille à son propriétaire arabe de résister à un
énorme poisson-scie qui tire la pirogue. L’avenir lui donne raison.
Pour remercier l’enfant, le pêcheur lui
permet de rencontrer le représentant d’un armateur, un prince arabe à qui Issa
conseille de revenir en automne quand sa tribu des montagnes pourra lui vendre
des aromates et même lui proposer une seconde épouse. Pour rejoindre son clan
Djébérendjo, à Gourrour, Issa doit faire la piste avec Ali du clan rival des
Aladjo armé d’un fusil. Une nuit, grâce au fusil, Issa blesse mortellement un
léopard. Menacé par Ali, Issa doit fuir pour rejoindre les siens et les avertir
des mauvaises intentions d’Ali qui compte tirer avantage de son fusil et de son
clan belliqueux. Issa et quelques enfants de son âge parviennent, grâce à
l’appât d’une vieille chèvre et à une murette circulaire couverte d’une claie à
tuer un second léopard.
Quand la caravane des Djébérendjo quitte
Gourrour, emmenant la belle Mourreh promise au prince, le chef Hadji Osman
porte un fusil à l’épaule. Quand la caravane, surprise par un violent orage,
tombe dans l’embuscade des Aladjo, Hadji Osman menacé tue Ali qui est emporté
par les eaux d’une rivière en furie.
Les anciens adversaires font la paix pour
retrouver bêtes et bagages. Le chef arabe achète toutes les gommes, résines et
aromates mais la belle Mourreh préfère épouser le jeune et beau Bachir Ahmed
plutôt qu’un prince ridé et grisonnant.
Issa rejoint ses amis les pêcheurs pour
devenir un vrai marin.
Les superbes illustrations d’Edmond François,
en particulier les hors-texte, sont à la hauteur du récit extrêmement bien
documenté.
Aventure au Yémen « Bibliothèque de
l’amitié » Éditions de l’Amitié-G.T. Rageot, 1970. Photographies de
l’auteur. Illustrations de Françoise Boudignon.
François Balsan a au le privilège de rester
quelques mois en 1957 dans ce pays difficile d’accès. En 1961, il évoquait ce
séjour dans Inquiétant Yémen (La
Palatine).
Cette
fois, l’action se déroule à travers les montagnes du Yémen avec Moussa Ali, un
ancien agent secret.
Embuscades en Éthiopie « Bibliothèque
de l’amitié » Éditions de l’Amitié-G.T. Rageot, 1971. Photographies de
l’auteur. Illustrations de Françoise Boudignon.
Le jeune éthiopien Mohammad, adolescent de seize
ans, à la mort de son grand-père, entreprend un long voyage avec sa jument Koto
vers la ville de Harrar pour rejoindre le reste de sa famille. Sur la route peu
sûre de l’or et de l’ivoire, lui et sa jument sont capturés par de farouches
brigands : les « chifta », des Galla de sac et de corde. Une
nuit, Mohammad réussit à couper ses liens, à rejoindre sa jument et à s’enfuir.
Il met hors d’état de nuire deux poursuivants et rencontre des hommes askaris
qu’il réussit à convaincre de rebrousser chemin vers Magallo pour leur éviter
de tomber dans une embuscade. Avant de repartir pour Harrar, Mohammad se voit
contraint de combattre et de tuer les « chifta » venus à Magallo. Grâce
à un vieillard qu’il soigne et à qui il donne une monture, Le jeune Harrari est
admis dans l’intimité d’un groupe somali. Alors qu’íl chasse un rhinocéros, il
est capturé par des Somali hostiles. Pendant sa captivité, Mohammad fait la
connaissance de la belle et douce Aïcha, native d’un faubourg de Harar.
Profitant de la capture d’un rhinocéros attiré vers une fosse, les deux amis
réussissent à échapper aux pirates du désert.
La Fiancée rouge « Bibliothèque de
l’amitié » Éditions de l’Amitié-G.T. Rageot, 1972. Photographies de
l’auteur. Illustrations de Françoise Boudignon.
Afin de rejoindre Mahmad, Allaya quitte sa
famille et son pays. Pour traverser le désert du Régistan, elle doit lutter à
la fois contre la soif, le soleil et les brigands. Pourra-t-elle conserver sa
très voyante tunique rouge en essayant de vaincre tous ces obstacles ?
Récits et documentaires destinés au adultes dans l'ordre chronologique des couvertures
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