dimanche 20 mars 2016

Pierre Pelot L'écrivain raconteur d'histoires


         Pierre Pelot
         L’écrivain raconteur d’histoires

         Raymond PERRIN

Voici un projet très ancien enfin concrétisé.
Le site des nouveautés de la BNF annonce la parution le 18 mars 2016 de l'ouvrage.

    

L'illustration de couverture est de Renaud PERRIN






Caractéristiques du livre : 392 pages. Format : 24 cm sur 15,5
24 pages illustrées en noir et blanc
Poids : 585 g.
ISBN : 978-2-343-081170-0
EAN : 9782343081700
Fiches UNIMARC : UIF-8/MARC-8
Parution le 18 mars 2016
Prix public : 39 euros 
Prix éditeur : 37,05 euros

      Table des matières
        
I L’écrivain Pierre Pelot, ici et maintenant (5-54)

II De la bande dessinée aux premiers romans (55-74)

III Dylan Stark, le justicier métis errant de l’après-guerre (75-106)     

IV Des récits contemporains issus du terroir (107-124)

V Pelot en pente douce ou rondes bosses ou les traces du cadre lorrain (125-148)                  

VI Quand les horizons familiers deviennent fantastiques (149-158)                 

VII  De La Septième Saison à La Nuit du Sagittaire :
Soixante paraboles ou récits de science-fiction ? (159-210)     

VIII Les cycles et séries de science-fiction (211-244)

IX Naissance et succès de la « paléofiction » (245-262)         

X Polars, thrillers et romans noirs, « noirs  pour la vie » (263-286)       

XI  De la pièce de théâtre au roman. Filmographie critique et novélisations. Œuvres pour la radio (287-314)                                     

Bibliographie chronologique des romans (315-344)                             

Bibliographie des nouvelles, des textes d’humeur et des textes courts
par Raymond Perrin, Alain Sprauel et Bernard Visse (345-354)                                 

Bibliographie chronologique des notices, études, ouvrages, articles, fanzines et journaux (355-375)

Index des noms de personnes (377-387)

Table des illustrations (391-392)





Site de la BNF 18 mars 2016

Nouveautés Éditeurs - Pierre Pelot L'écrivain raconteur d'histoires ...

nouveautes-editeurs.bnf.fr/annonces.html?id_declaration...titre_livre=Pierre_Pelot
1.                                
Blog "Grégoire de Tours" 7 mai 2016
http://www.gregoiredetours.fr/thematiques/histo...

Fabula 18 ma1 3016
www.fabula.org/.../r-perrin-pierre-pelot-l-39-ecrivain-raconteur-d-39-histoires_7421...
conteur-d-39-histoires_74217.php

Mylorraine 12 avril 2016

Pierre Pelot, L'écrivain raconteur d'histoires... - Saint Amé - My lorraine

www.mylorraine.fr › Articles

ActuSF 11 mai 2016

Raymond Perrin publie un essai sur Pierre Pelot : ActuSF

www.actusf.com/spip/breve-18699.html


Pierre Pelot. L'écrivain raconteur d'histoires - Raymond PERRIN ...

www.noosfere.org › Encyclopédie › Littérature

 

www.crilj.org/fil-dactualite-2-2/

            PARUTION – Vient de paraitre Pierre Pelot, l’écrivain raconteur d’histoires par Raymond Perrin. « Le long cheminement multigenre de Pierre Pelot au cours de 50 années d’écriture rend difficile une juste appréciation de son oeuvre et de l’originalité d’un parcours d’écrivain exemplaire. Cet essai vise à donner d’un auteur de près de 200 romans une vision ample et équitable, éloignée des stéréotypes. » Parmi les 200 romans, une soixantaine pour la jeunesse. En 1981, Un Bus capricieux(Ma première amitié) fut illustré par Claire Nadaud. L’Harmattan, 2016, 398 pages, 39,00 euros.



Vosges télévision
Qu’on se le dise du 1er juin 2016. Emission animée par Sophie SAP

https://www.google.fr/webhp?sourceid=chrome-instant&ion=1&espv=2&ie=UTF-8#
Il s'agit de présenter un essai de près de 400 pages consacré à l'écrivain vosgien inclassable, auteur de 200 romans dans des genres et des styles différents. L'auteur, essayiste et chercheur Raymond Perrin signe un travail accompli et remarquable, aux éditions l'Harmattan. www.editions-harmattan.fr.

CRILJ Textes amis

http://www.crilj.org/textes-amis-images-complices/?preview_id=111&preview_nonce=cad7ed4253&preview=true

Les années Marabout :

L'Ecran fantastique n° 378 Septembre 2016, page74
Le livre du mois : L'Antre de la folie Présentation de l'essai par Jean-Pierre ANDREVON

mardi 15 mars 2016

Eddy Mitchell, Mandryka et Claude Dubois dans "Risque-tout"

Quand Eddy Mitchell, Nikita Mandryka et Claude Dubois dessinaient dans le journal Risque-tout



Chez Dupuis, le 24 novembre 1955 naît l’étonnant hebdomadaire Risque-Tout, durant le temps de 50 numéros jusqu’au 1er novembre 1956. Dirigé par Maurice Rosy, le journal accumule les séries de bandes dessinées prestigieuses. C’est l’occasion pour Maurice Tillieux de créer Marc Jaguar (juste avant Gil Jourdan). Gérald Forton assure à lui seul les trois B.D. : Garage bleu, Alain Cardan et Kim Devil.
À la Une du journal apparaissent des histoires courtes de Morris avec Lucky Luke, de Victor Hubinon et son Buck Danny,  de Sirius (Timour), de Mitacq (La Patrouille des Castors), de Peyo (Johan et Pirlouit), d’André Franquin (Le Marsupilami), de Will et Rosy (Tif et Tondu), de Remacle (Bobosse)… Goscinny propose son Capitaine Coquelet dont il réalise texte et dessin, qu’Yvan Delporte transforme en Capitaine Bibobu (à cause de la traduction néerlandaise). Notons encore parmi les scénaristes,  Outre Rosy et Goscinny, Jean-Michel Charlier et Octave Joly (pour Tom et Nelly, dessiné par Al Uderzo).


On peut se demander si ce dessin de Claude Moine, alias Eddy Mitchell, n'est pas le même que celui qui aurait été publié, peut-être un peu plus tôt, dans le magazine hebdomadaire de bandes dessinées, COQ HARDI. (Avis aux chercheurs et aux lecteurs compétents qui veulent bien répondre dans les commentaires, soit pour confirmer, soit pour infirmer).
     
À l’origine, de format 29 cm sur 40, le périodique RISQUE-TOUT passe plus tard au format géant : 40 cm sur 58. Les reportages sur des sujets d’actualité (reportages techniques, aviation, anticipation, fiches zoologiques, actualité sportive…) côtoient des dessins d’humour dont certains sont réalisés par les lecteurs.


C’est ainsi qu’on peut identifier Claude Moine, le futur Eddy Mitchell, alors âgé de 14 ans (il est né en 1942), le Lorrain Claude Dubois (né ne 1934), l’un des auteurs de Perlin et Pinpin et de Sylvain et Sylvette. (Pour plus de renseignements, consulter ma notice dans la Dictionnaire du Livre de jeunesse, page305). 


Il y a surtout Nikita Mandryka, né en 1940, fameux créateur du Concombre masqué, pour plusieurs dessins d’humour et surtout pour la planche complète de Prosper habitant de la planète Farce, parue le 6 septembre 1956.  

Risque-tout faisait-il trop d’ombre à Spirou pour qu’on le fasse ainsi disparaître prématurément ?

P.S. : Pour tenter de mettre fin à une fable ridicule, rappelons que Maurice Rosy est l'unique rédacteur en chef de Risque-Tout. 

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vendredi 4 mars 2016

Dylan Stark vu par Pierre Joubert en 1967

Dylan Stark, dessiné par Pierre Joubert et l'influence du cinéma

Puisque vous consulter ce blog, vous connaissez Dylan Stark, cet anti-héros américain créé par Pierre Pelot plongé dans la Guerre de Sécession et les troubles nés d’une paix précaire.
Le personnage vu par Pierre Joubert a bénéficié des représentations de James Dean (Giant") et de Steve Mac Queen ("Nevada Smith"), comme le prouvent ces illustrations.



Rien d'étonnant au fait que Johnny Hallyday, compte tenu de son admiration pour James Dean, ait lui aussi adopté cette attitude.

 


P.S. : J'ai publié, en mars 2016, un essai intitulé :
Pierre Pelot L'écrivain raconteur d'histoires éditions L'Harmattan 
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mercredi 6 janvier 2016

Cabu : qui a vu son premier dessin publié ?

Cabu : son premier dessin publié est toujours méconnu

Cabu, assassiné par des crétins barbares dans les locaux de Charlie-Hebdo il y a juste un  an, a voué sa vie au dessin, son mode d’expression préféré et permanent.
Il a souvent raconté que son premier dessin avait été publié à la suite d’un concours organisé par l’hebdomadaire catholique Cœurs Vaillants, le journal qui a publié les aventures de Tintin de Hergé. Le premier prix était un vélo (rouge disent certains) remis par le cardinal Feltin au Vélodrome d’hiver (le fameux Vel d’Hiv parisien dont on occultait alors le passé tragique, en particulier grâce à des compétitions sportives). Le jeune Cabu avait pris le train à Châlons-sur-Marne pour venir chercher son prix. La bicyclette en main, il a « fait un tour de piste devant des milliers de gamins ».


Si ces premières informations sont incontestables, ce qui l’est moins, ce sont les dates du concours, de la publication éventuelle du dessin et de l’âge du jeune Cabu (né Jean Cabut le 13 janvier 1938).

Les divers médias ont imprudemment avancé les dates 1948 ou 1950 pour situer ces faits. Or, l’information la plus complète et la plus fiable semble contenue dans l’interview de Cabu réalisée par l’émission Hors Champs, sur France Culture le 24 juin 2011. L’artiste révèle que l’objet du concours était un dessin réalisé pour la marque de stylo Météore. Sur l’affiche réalisée par Cabu, « on voyait un bonhomme qui avait les pieds sur la table et un gros stylo qui marchait tout seul ». (Cabu précise en 2012 au journaliste Michel Monsay qu’il s’agit d’ »un élève avec les pieds sur son bureau et les mains dans les poches qui regardait son stylo écrire tout seul »). Le texte accompagnant le dessin était : « Le stylo qui marche tout seul ».
Quand on l’interroge sur la date de la remise du vélo par Mgr Feltin, Cabu, trahi par sa mémoire, fait un curieux lapsus révélateur en disant : « C’était en 1952, je suis né en 1938, non, c’était en 1950, j’avais douze ans ». (En fait, c'était bien en 1952 et Cabu avait alors 14 ans).


En réalité, il semble bien que le seul concours organisé par Cœurs Vaillants pour les stylos Météore soit apparu dans les colonnes du journal dans le numéro 44, à partir du 4 novembre 1951. Des précisions sur le concours (dont le règlement paraît 11 novembre) sont données dans divers numéros de novembre et de décembre. Les mêmes informations sont présentes dans les numéros correspondants du magazine féminin Âmes Vaillantes. Il s’agit de réaliser une affiche de 30 cm sur 40 en utilisant les quatre couleurs : noir, rouge, bleu, jaune. Les envois (individuels ou collectifs) doivent être effectués au plus tard le 31 décembre 1951 à la Société Météore à Nanterre. On précise que les dessins ne seront pas rendus.      
Sous le titre : Au Vel d’Hiv de Paris, 25 000 garçons et filles se sont écriés : « Nous ne sommes pas des Cœurs Vaillants de carton », le n° 17 de Cœurs Vaillants du 27 avril 1952 rend compte d’une manifestation des Cœurs Vaillants qui s’est déroulée le 20 mars 1952 « sous la présidence de Mgr Feltin archévêque de Paris ». (Le compte-rendu ne figure pas dans Âmes Vaillantes) Il n’y a pas un mot sur la remise du vélo. Est-ce en ce 20 mars 1952 que Cabu, âgé alors de 14 ans, a reçu, son prix ? C’est probable.


Autre mystère, personne n’a retrouvé la preuve de la publication du dessin dans aucun des trois journaux Fleurus de l’époque : Cœurs Vaillants, Âmes Vaillantes et Fripounet et Marisette. On n’en trouve pas trace dans le gros album intitulé Tout Cabu. Peut-être faut-il fouiller dans les albums et almanachs Fleurus de l’année 1952.


Merci à ceux qui pourraient fournir de informations plus précises dans les commentaires ci-dessous. Je compte sur toutes les bonnes volontés et d’avance, je vous remercie.



Merci à l'auteur du commentaire 1. Grâce à cette personne généreuse, nous savons que pour voir le dessin, il faut consulter sur le Net "La bibliothèque d'Oncle Archibald" et cliquer sur Jean Cabu. Les éditions Fleurus n'ont donc jamais publié ce dessin, contrairement à ce qui est souvent écrit. C'est, comme l'indique le commentateur, la revue Publimondial qui a publié le dessin de "Jean Cabut de Châlons-sur-Marne" et les prix ont bien été remis au Vélodrome d'Hiver à Paris. (A l'époque, Cabu ignorait les faits tragiques qui s'y étaient déroulé.)  Le voyage de Cabu, de Châlons-sur-Marne à Paris a été payé par les stylos Météore.  
Ce concours a suscité 1800 dessins. Une jeune fille lauréate a également reçu une bicyclette.