lundi 9 avril 2018

François Balsan : Chronologie commentée des romans et récits pour adolescents


François Balsan : Chronologie commentée des romans et récits accessibles aux adolescents 

Poursuites vers le Nil Blanc « Collection Voyages et Aventures » Éditions J. Susse, 1947.

Il s’agit de la première expédition réalisée en 1935 en compagnie de Bernard d’Oncieu de Chaffardon, qualifié de « co-équipier fraternel » par l’auteur. Le but était de joindre Addis-Abbeba au Nil Blanc.
   
Dans le secret du Baloutchistan « Marabout Junior », Éditions Gérard, 1954. Couverture de Pierre Joubert, dessins de Dino Attanasio. (1ère éd. Grasset, 1946).

Surtout en 1946, quand paraît pour la 1ère fois ce récit, l’exploration de toutes les terres inconnues est loin d’être achevée. C’est ce que veut prouver François Balsan en s’avançant dans « une terre encore sauvage, mystérieuse, secrète », « l’âpre et farouche Beloutchistan » dont il se fait l’un des meilleurs des guides.
 

Les Contrebandiers du Baloutchistan Éditions de l’Amitié-G.T. Rageot, 1957. Illustrations de Michel Gourlier. Réédition dans la « Bibliothèque de l’amitié », 1967. 

Aux confins de l’Iran et du Pakistan, le jeune Iskandar s’initie à la contrebande sous les ordres de son grand-père avant que ce dernier soit assassiné. Né pour une vie aventureuse, il aime les longues chevauchées clandestines à travers les montagnes arides et les déserts. Il ne s’agit pas seulement de tromper la vigilance des garde-frontières car les bandes ennemies sont bien plus dangereuses… 

Arabie du Sud, pays du vide (avec l’aide de Geneviève Rouch) « Terres et hommes », Nathan, 1957. 66 p. 20 cm sur 14. Photos en noir et blanc.

L’ouvrage documentaire s’attache aux régions et aux peuples de l’Arabie du Sud, située entre la Mer Rouge et le Golfe Persique. Avec précision et un grand souci d’exactitude ethnographique, cet excellent livre documentaire décrit les moeurs, les occupations, les ressources, les croyances et l’art des populations nomades ou devenues sédentaires. L’ensemble un peu sévère et qui a évidemment vieilli s’adresse à de très bons lecteurs.
  
Poursuite au Wallega Éditions du temps, « Aujourd’hui l’aventure », 142 p. 6 ill. hors-texte, 1962.

En 1935, au moment où les Italiens s’apprêtent à conquérir l’Ethiopie, le négus qui craint les agents secrets n’autorise aucun déplacement dans son pays.
Pourtant, François Balsan et un jeune compagnon d’Addis-Abeba, Bernard d’Oncieu, se rendent dans des paysages très variés et des régions difficiles d’accès : le pays Aroussi, le pays Wollo, le pays Jimma, avant de s’aventurer vers l’Ouest sur la route du Soudan. Rejoints par les autorités, ils sont ramenés sous escorte…  
Nouvelles aventures au Kalahari « Belle humeur », Desclée de Brouwer (DDBj), 1959. Ill. Jean-Jacques Vayssières. 155 p. (Réédition en 1963). Autre édition  chez Plon en 1959.

C’est la troisième expédition du voyageur en 1958 dans le « bush » de buissons épineux et d’une végétation armée de dards redoutables du Kalahari et surtout cette fois en pirogue à travers le mystérieux Bonga et les marais de l’Okavango : sept jours de lutte contre les barrages des papyrus et au milieu des hippopotames et des crocodiles. L’auteur qui est le premier Blanc à rencontrer des Bushmen Mabukakué approfondit sa connaissance de ces grands chasseurs.
La première expédition s’était faite à l’aide d’une auto de brousse dans la partie sud du grand désert. La deuxième est réalisée avec une petite caravane montée sur des ânes.

L’Étreinte du Kalahari (1ère édition en 1948) Réédition dans la collection « Marabout junior », Éditions Gérard & Cie, 1960. 152 p. Couverture de Pierre Joubert, ill. Louis Haché.

L’ouvrage, édité une 1ère fois en 1948 mais réédité en 1960 chez Gérard & Cie, évoque les deux premières expéditions de François Balsan au cœur du Kalahari, désert sans eau de l’Afrique australe. L’absence d’eau est parfois compensée par la récolte des melons d’eau (les « sammas »).
  
Yambo, enfant de la brousse « Bibliothèque de l’amitié » Éditions de l’Amitié-G.T. Rageot, 1964. Photographies de l’auteur. Illustrations de Romain Simon. 


L’explorateur ethnographe Henri d’Ayac (qui ressemble fort à l’auteur) s’est fait « largué » par un ami aviateur au coeur du Nord-Kalahari, dans le Sud-africain, le pays des Bushmen dont il veut étudier la vie. Il s’est lié d’amitié avec le jeune orphelin Yambo, âgé de 8 ans, qu’il a soigné et qui le suit partout.
Adopté par les Mabubakué, l’homme blanc va devoir régler un conflit avec les Maracuando du nord. Lui et l’enfant vont accompagner le clan dans ses pérégrinations en participant aux chasses, aux fêtes et réjouissances diverses. Yambo est un  garçon intelligent, courageux, voire intrépide et c’est un chasseur de petit gibier remarquable. Quand il se casse la jambe, Henri d’Ayak le conduit à l’hôpital de la ville de Livinsgstone pour soigner la fracture. L’homme en profite pour acheter une « arme à éléphants » et pour faire visiter la ville, deux mois plus tard, à l’enfant guéri qui souhaite regagner rapidement le bush. Après une chasse à l’éléphant, le Blanc décide de  rejoindre l’Europe. Emmènera-t-il son jeune ami Bushman ou le laissera-t-il au milieu des siens ?
Romain Simon, plus enclin à dessiner les animaux que les hommes, a réalisé de nombreux croquis d’animaux de la brousse.

Issa le Somali « Fantasia », Éditions Magnard, 1969. Illustrations de Edmond François. Hors-texte en couleurs. Jaquette mobile illustrée.


Né sur les plateaux de la Corne d’Afrique où les Somali Medjerten font paître leurs troupeaux, l’orphelin Issa après avoir  été berger devient marin. Cet enfant de onze ans au courage exceptionnel, à la maturité étonnante, embarqué sur un bateau de pêche conseille à son propriétaire arabe de résister à un énorme poisson-scie qui tire la pirogue. L’avenir lui donne raison.
Pour remercier l’enfant, le pêcheur lui permet de rencontrer le représentant d’un armateur, un prince arabe à qui Issa conseille de revenir en automne quand sa tribu des montagnes pourra lui vendre des aromates et même lui proposer une seconde épouse. Pour rejoindre son clan Djébérendjo, à Gourrour, Issa doit faire la piste avec Ali du clan rival des Aladjo armé d’un fusil. Une nuit, grâce au fusil, Issa blesse mortellement un léopard. Menacé par Ali, Issa doit fuir pour rejoindre les siens et les avertir des mauvaises intentions d’Ali qui compte tirer avantage de son fusil et de son clan belliqueux. Issa et quelques enfants de son âge parviennent, grâce à l’appât d’une vieille chèvre et à une murette circulaire couverte d’une claie à tuer un second léopard.
Quand la caravane des Djébérendjo quitte Gourrour, emmenant la belle Mourreh promise au prince, le chef Hadji Osman porte un fusil à l’épaule. Quand la caravane, surprise par un violent orage, tombe dans l’embuscade des Aladjo, Hadji Osman menacé tue Ali qui est emporté par les eaux d’une rivière en furie.
Les anciens adversaires font la paix pour retrouver bêtes et bagages. Le chef arabe achète toutes les gommes, résines et aromates mais la belle Mourreh préfère épouser le jeune et beau Bachir Ahmed plutôt qu’un prince ridé et grisonnant.
Issa rejoint ses amis les pêcheurs pour devenir un vrai marin.
Les superbes illustrations d’Edmond François, en particulier les hors-texte, sont à la hauteur du récit extrêmement bien documenté.             

Aventure au Yémen « Bibliothèque de l’amitié » Éditions de l’Amitié-G.T. Rageot, 1970. Photographies de l’auteur. Illustrations de Françoise Boudignon.
François Balsan a au le privilège de rester quelques mois en 1957 dans ce pays difficile d’accès. En 1961, il évoquait ce séjour dans Inquiétant Yémen (La Palatine).
 Cette fois, l’action se déroule à travers les montagnes du Yémen avec Moussa Ali, un ancien agent secret.

Embuscades en Éthiopie « Bibliothèque de l’amitié » Éditions de l’Amitié-G.T. Rageot, 1971. Photographies de l’auteur. Illustrations de Françoise Boudignon.

Le jeune éthiopien Mohammad, adolescent de seize ans, à la mort de son grand-père, entreprend un long voyage avec sa jument Koto vers la ville de Harrar pour rejoindre le reste de sa famille. Sur la route peu sûre de l’or et de l’ivoire, lui et sa jument sont capturés par de farouches brigands : les « chifta », des Galla de sac et de corde. Une nuit, Mohammad réussit à couper ses liens, à rejoindre sa jument et à s’enfuir. Il met hors d’état de nuire deux poursuivants et rencontre des hommes askaris qu’il réussit à convaincre de rebrousser chemin vers Magallo pour leur éviter de tomber dans une embuscade. Avant de repartir pour Harrar, Mohammad se voit contraint de combattre et de tuer les « chifta » venus à Magallo. Grâce à un vieillard qu’il soigne et à qui il donne une monture, Le jeune Harrari est admis dans l’intimité d’un groupe somali. Alors qu’íl chasse un rhinocéros, il est capturé par des Somali hostiles. Pendant sa captivité, Mohammad fait la connaissance de la belle et douce Aïcha, native d’un faubourg de Harar. Profitant de la capture d’un rhinocéros attiré vers une fosse, les deux amis réussissent à échapper aux pirates du désert.
(P.S. : Nul n’ignore aujourd’hui que le poète Arthur Rimbaud a vécu à Harar en 1888-1890).


La Fiancée rouge « Bibliothèque de l’amitié » Éditions de l’Amitié-G.T. Rageot, 1972. Photographies de l’auteur. Illustrations de Françoise Boudignon.

Afin de rejoindre Mahmad, Allaya quitte sa famille et son pays. Pour traverser le désert du Régistan, elle doit lutter à la fois contre la soif, le soleil et les brigands. Pourra-t-elle conserver sa très voyante tunique rouge en essayant de vaincre tous ces obstacles ?

Récits et documentaires destinés au adultes dans l'ordre chronologique des couvertures



De 1944 à 1959


De 1960 à 1972


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