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dimanche 13 août 2017

1957 Romans et récits pour la jeunesse d'éditeurs catholiques ou proches

1957 : Les romans et récits pour la jeunesse d’éditeurs catholiques ou sympathisants

Les maisons d’éditions catholiques qui diffusent d’ailleurs des journaux pour la jeunesse sont essentiellement Fleurus et La Bonne Presse. Tandis que la première maison a étoffé ses collections en 1957, la seconde ne diffuse pas de romans nouveaux pour les jeunes (la collection « La Frégate » s’adresse aux adultes et les « romans cinématiques » sont devenus bien désuets). La Bonne Presse préfère diffuser quelques albums de B.D. comme les Pat’Apouf de Gervy ou des B.D. prépubliées dans l’hebdomadaire Bayard. Parmi les éditeurs proches de la même mouvance religieuse, parfois sous-jacente, en plus des éditions Alsatia, des éditions Desclée de Brouwer (à capitaux belges), de Mame et de Spes (éditions fondées dès 1923 par un groupe de catholiques aux idées sociales), on trouve aussi Gautier-Languereau et même Casterman et Flammarion pour certaines collections.  

Les éditions catholiques Fleurus associées parfois à Gautier-Languereau ou à Mame 




Les éditions Fleurus se sont associées à Gautier-Languereau, en 1950 pour créer la  collection "Jean-François". En 1957, la plupart des titres sont déjà parus de sorte que seuls quatre titres vont paraître cette année-là. André Delor, de son vrai nom André Losay (1913-1984) publie Le Révolté de Bethléem  (prépublié dans Cœurs Vaillants en 1954). De Louis Saurel, on publie Mont joie ! Saint Denis, avec des illustrations de Pierre Joubert et Paul Cogan (alias Claude Appell) illustré par Alain d’Orange, célèbre les sportifs dans  Les Chevaliers du stade. Marcelle Vérité, illustrée par Cyril Arnstam, raconte Tempête sur Hong-Kong
En 1957, les éditions catholiques Fleurus associée à Gautier-Languerau, créent la collection "Caravelles" qui ne vivra que deux ans (1957-1958), en publiant quelque quatorze titres.
Georges Bayard, alias Georges Travelier, un an avant la série des Michel, propose La Chanson du Cabestan en 1957. L.-N. Lavolle (Hélène Chaulet) écrit pour la collection l’exotique Mango. Rémi Mayan (Au grand pays blanc) et Jean-Marie Audibert (Le Tour du monde en quatre jours) sont moins connus. Jacques Chabar propose des récits sur les grands aviateurs avec Des aventures dans le ciel, Mais la collection accorde une place à ce que l'on n'ose encore nommer la science-fiction. Jean de Trigon en écrivant L'Homme qui vivra mille ans donne un titre explicite. Dans ce récit illustré par Robert Rigot, le Breton Hervé Keridec ne vieillit que d’un an tous les dix ans. Ch.-L. Souvelier touche au genre avec La Fantastique expédition Star quand les explorateurs rencontrent des animaux et des êtres préhistoriques.



Gautier-Languereau et sa collection « La Bibliothèque de Suzette »
L’éditeur bon teint Gautier-Languereau poursuit sa collection « La Bibliothèque de Suzette ». Par exemple, Marcelle Vérité y publie Clairette détective et l’incontournable Henriette Robitaillie (La Maison des sourires, Luciole chez les pirates). Tandis que Claude Voilier pénètre dans Le Manoir des cinq preux. Jacqueline Duché (Capucine et son Ecossais) et Geneviève Duhamelet (Do Ré MI Fa) sont aussi présentes. Les plus grandes lectrices aborde la série des Brigitte de Berthe Bernage.   


   Associées à l’éditeur catholique Mame, les Éditions Fleurus ont attendu 1953 pour  lancer, en direction des filles, la collection de récits "Monique".  On n’est pas surpris d’y rencontrer Henriette Robitaillie avec Pascale et la tempête (au large de la Charente Maritime, trois fillettes sont transformées en robinsonnes après une violente tempête). Denyse Renaud donne une tonalité historique à son Messager de la liberté, quand Roger de Chérizay doit de défendre d’une accusation de complot contre Mazarin. Dans Le Secret du diamant (déjà publié en 1954), il conte comment des Anglais, découvreurs d’un gisement diamantifère, tentent d’échapper à des gangsters cupides (ces deux derniers titres sont des rééditions). En revanche les récits de Yves Gohanne (L’Écueil aux diamants), André Mac Cormick (Un château si calme), Marguerite Robert qui écrit le roman fantastique Le Prince aux yeux verts et Yvette Léonard imaginant Trois billes dans le soleil, sont bien des créations de 1957.

Alsatia et « Signe de Piste » et la rivale « Jamboree » des éditions Spes
Les éditions Alsatia connaissent le succès grâce à  leur désormais célèbre collection d’esprit scout "Signe de piste", lancée en 1937, aisément identifiable grâce aux couvertures de Pierre Joubert. Les auteurs clés demeurent Serge Dalens et Jean-Louis Foncine, qui reprennent la direction en 1954. Comme on est jamais si bien servi que par soi même, ils rééditent leurs titres (La Bande des Ayacks de Foncine et la série du Prince Eric de Dalens) et les deux auteurs associent en 1956, leurs deux noms en Mik Fondal, pour proposer des récits policiers sous le nom générique : Les Enquêtes du Chat-Tigre. La série qui a pour personnage principal, Michel Mercadier, dit Mik le Chat-tigre, surnommé « le Maigret du Signe de piste ». Elle est constituée de douze tomes. En 1957 paraissent les épisodes 3 et 4 : L’Assassinat du duc de guise et Pas de chewing-gum pour Pataugas.
Après l’épisode de L’Assassinat du Duc de Guise où serait révélé le nom du « véritable » assassin du duc, Mik, de retour de Blois, doit retrouver Nicolas, le fils de l’officier de police Fortier, enlevé en plein Quartier latin. C’est la quatrième enquête intitulée Pas de chewing-gum pour Pataugas. Toute une équipe se démène, de Paris jusqu’aux rives du lac Léman, pour mener à bien cette entreprise périlleuse.





Claude Appell raconte avec fantaisie Chambard à Pontaudru tandis que Bruno Saint-Hill décrypte Le Triptyque d’ivoire. Puisque les présences féminines sont rares, signalons la parution de Norr le mystérieux d’Henriette Robitaillie. 
La collection élitiste, voire aristocratique, célèbre toujours les amitiés masculines, sentiment renforcé par les couvertures et dessins de Pierre Joubert et de Michel Gourlier.
En 1957, alors que les tirages dépassent les 300 000 exemplaires, la collection, conçue pour « Les Garçons de France », se subdivise en "Signe de piste junior", destinée aux 8-12 ans et "Signe de piste", proprement dite, pour les 12-16 ans.
Les Éditions catholiques Spes, à Paris, avaient lancé "Jamboree" (1952-1963),  une des dernières collections de romans scouts, tellement proche de "Signe de piste", sa principale rivale, qu’elle publie souvent les mêmes auteurs. Cette « collection des garçons de notre temps » se subdivise bientôt en une série « pour les jeunes » où paraissent, entre autres, des récits de J-M. Dooz (Lionel Léopold), de Pierre Delsuc comme Gaël des Glénans, en 1956, très bien illustré par Pierre Forget, et une série « pour les aînés » avec Bruno Saint-Hill et Alain Tersen (Lionel Léopold). Sont communs aux deux tranches d'âge, Alain Arvel (Terre des ombres en 1957) et Jean-Claude Alain (c’est encore Lionel Léopold !) qui publie La Marque de sang.  Parmi les illustrateurs, notons la présence de Pierre Forget (en 1957, pour Le Prince Milou d’André Jouly et pour Les Chevaliers de Lindenhagen de Friedrich Luddecke.



  L’éditeur belge Desclée de Brouwer a donné des couleurs à sa collection « Belle Humeur » 
L’éditeur catholique Desclée de Brouwer poursuit la collection "Belle humeur" (créée en 1934), désormais brochée et en couleur mais avec un grand format, de 19 sur 15 cm. Sous sa couverture illustrée en trois couleurs, elle connaît le succès puisque certains titres atteignent 800 000 exemplaires (la 2e édition de Bel amour, de Jacqueline Vincent). Au début des années 50, les auteurs les plus édités sont le père jésuite Albert-M. Hublet, Norman Dale et Jacqueline Vincent. Hugues Varnac (en plus d’un récit évoquant la vie de la forêt de Tronçais dans Le Rocher du Pas de la mule, en 1956), livre des romans maritimes comme Passage Nord Ouest (de 1957), une odyssée dans le Grand Nord. L.N. Lavolle (Hélène Chaulet) trouve un éditeur Le Conquérant de Golconde (1957). François Bérisal raconte « la vie d’Herman Geiger, pilote des glaciers » (son ami), dans L’Avion des neiges (1957) et François Balsan développera de Nouvelles aventures au Kalahari. La Petite fille d’en face de Geneviève Duhamelet raconte l'histoire d'une orpheline de guerre heureuse de rencontrer l'affection de ceux de la maison "d'en face". Oemarque encore en 1957 Les Choucas de Marie Derc et Le Rendez-vous du châtaignier d’Hélène Weilen. 
 





Chez Casterman et chez Flammarion 
  La maison d’édition belge Casterman fondée à Tournai en 1776, d’abord spécialisée dans le livre religieux, éditrice des albums de Tintin depuis les années 30 et des albums de Martine depuis les années 50 publie aussi des romans pour la jeunesse très divers.
Les principaux illustrateurs qui vont bientôt briller dans la bande dessinée sont Fred Funcken et François Craenhals. Romans classiques (comme La Fille du capitaine de Pouchkine, Les Aventures d’A.G. Pym d’Edgar Poe, La Belle Nivernaise d’Alphonse Daudet) voisine avec des récits d’aventures plus ou moins exotiques (Jusqu’au Grand Nord de W. H. G. Kingston, Au péril de la jungle de R. B. Ballantyne). La collection "Le Rameau vert" donne sa chance au premier roman de Georges Chaulet, Le Fantôme de Campaville en 1957 et publiera ses premières aventures romancées des Quatre As, illustrées par François Craenhals, avant leur adaptation en bande dessinée.


  Flammarion réédite les romans de Thérèse Trilby, illustrés par Manon Iessel, dans sa collection reliée "Pour les jeunes", munie d'une jaquette illustrée en couleur. Parmi les nombreux titres ressuscités, citons Riki, Demoiselle de la Légion d’honneur, Coco de France, Madame Carabosse. Les romans étant surtout lus par les filles, nommons Caty de Johnny. Flammarion ayant cessé de rééditer pour l’instant les Winnetou de Charles May (l’Allemand Karl May), il semble difficile de trouver des ouvrages pour les garçons en 1957 dans la collection "Pour les jeunes".


           

mercredi 9 décembre 2015

Coup de rétro : les fictions "jeunesse" de 1955 (2)

Coup de rétro sur les fictions offertes à la jeunesse en 1955 (2)

L’atmosphère de guerre froide favorise l’existence de camps antagonistes même parmi les personnes chargées de la jeunesse.
Les catholiques qui ont pris l’habitude depuis longtemps, en héritiers de l’abbé Bethléem et de ses successeurs, de surveiller les lectures juvéniles et de faire la liste des journaux recommandés et des revues à proscrire n’évoquent guère eux aussi que les productions qui leur conviennent. Ils sont aussi ceux qui disposent du plus grand nombre de publications  et de collections de livres. Leurs livres sont en outre très présents dans les « Bibliothèques pour tous », une appellation abusive puisqu’elles ont été crées pour suivre les conseils et consignes des disciples et successeurs de l’abbé Bethléem.


Dans le camp catholique, depuis 1950, Fleurus et Gautier-Languereau  publie la collection « Jean-François » plutôt destinée aux garçons. A partir de 1953, Fleurus et Mame s’associent pour lancer la collection "Monique" (pour les filles). Gautier-Languereau poursuit « La Bibliothèque de Suzette » et depuis 1955, les éditions belges Gérard de Verviers ajoutent à la collection « Marabout », la série « Marabout Mademoiselle » où René Philippe a lancé la série « Sylvie ». T. Trilby, illustrée par Manon Iessel, s’adresse aussi aux filles dans la collection « Pour les jeunes » chez Flammarion (Cordon, s’il vous plaît, Coco de France). L’éditeur belge Desclée de Brouwer  destine sa collection « Belle humeur » aux milieux catholiques.    
Depuis 1954, les filles peuvent encore trouver des bonheurs de lecture dans la collection « Les Sentiers de l'aube » éditée chez Plon.


Notons au passage que Mame, dans la collection « Succès de la jeunesse », publie depuis 1953 quelques romans de S-F. Gautier-Languereau  poursuit « La Bibliothèque de Suzette » (pour les fillettes de 8-10 ans et plus).
La Maison de la Bonne Presse dispose alors de moins de moyens que Fleurus.
(La collection « Bayard », pour les garçons est née en 1954 et l’ancienne collection des « romans cinématiques » est devenue bien vieillotte).    

  
Les éditions Alsatia, bien vues par les catholiques, distinguent « Signe de piste junior », « Signe de piste » et « Rubans noirs »  mais les éditions Spes qui ont lancé en 1952 la collection « Jamboree » diffuse aussi des romans scouts, tandis que Brépols lance « Junior Club ». Desclée de Brouwer poursuit la collection « Belle humeur ».


Les communistes encore très importants électoralement (le parti communiste est toujours le 1er parti de France), disposent de critiques connus et compétents qui s’intéressent aux lectures de la jeunesse et en parlent fort bien. Malgré la force qu’ils représentent, ils éditent encore peu de livres pour la jeunesse. Le problème, c’est non seulement qu’ils s’avancent masqués, cachent leurs sympathies ou leurs adhésions au Parti Communiste mais qu’ils privilégient certaines œuvres et en ignorent d’autres. C’est chez Pierre Horay que paraît d’abord Le Pays où l'on n'arrive jamais d’André Dhôtel.
Les éditions L.I.R.E., rares éditions orientées à gauche,  ont créé la collection « Le Roman pour la jeunesse » vers 1954-1955. 


En 1955, la fondation des Éditions La Farandole liées au Parti communiste français donne naissance à plusieurs collections encore très embryonnaires. On y rencontrera des récits de George Sand (Le Chêne parlant), Pierre Gamarra, Bertrand Solet, Charles Vildrac… Il s’agit des collections « Mille épisodes » (pour les 10/14 ans), puis « Jour de fête » (visant les 10-12 ans), et  « Prélude » (pour les plus de 13 ans).

Les écoles publiques, en plus des éditions Magnard et Nathan, restent fidèles aux éditions Rageot (en 1955, Tatiana Rageot s’associe à la Librairie Hatier) où subsiste encore la collection « Heures joyeuses » qui publie Ransome (Hirondelles et Amazones), M.A. Baudouy et Lipincott. Elles sollicitent encore les éditions Delagrave pour alimenter leurs bibliothèques. En plus de « La Bibliothèque Juventa » (pour les 12-15 ans), « La Mouette » (12-14 ans environ), l’éditeur crée « Gentiane », « Bouton d'Or »  et « Pivoine ». Depuis 1953, « Aventure et jeunesse » propose des livres un peu plus attrayants. 


Quelques éditeurs scolaires tentent d’innover. Magnard dont les collections « Bibliothèque Azur » (Pouk et ses loups garous de Léonce Bouliaguet, Kpo la panthère de René Guillot) et « Fauves et jungles » s’essoufflent, crée le prix (remporté d’abord par Mylord et le saltimbanque d’Elsie) et la collection « Fantasia » (dont les premiers titres paraissent en 1955).   
Autre éditeur prisé par les enseignants de l’école publique, Sudel (L’Arc-en-ciel de Jeannine, Fan-Lo et Delph le Marin de P.-J. Bonzon, Colin-Bourrelier crée la nouvelle collection « Alouette » tout en poursuivent « Marjolaine » et « Primevère ».


Dans la collection diversifiée « Contes et légendes » (plus de 70 titres), chez Fernand Nathan, André Bajdaev rassemble les textes du genre encore peu connus de la Bulgarie (1955) tandis que la série « Contes et Légendes des régions de France » s’enrichit de volumes concernant la Normandie, la Picardie, Paris et Montmartre. 
Dans le même domaine des contes, chez Hatier-Boivin paraissent les Contes de rubis de Charles Robert Dumas et Ré et Philippe Soupault rassemblent des Contes des 5 continents pour Stock. « La Bibliothèque précieuse », collection de poche chez Gründ, au faible prix et aux couvertures agréables. publie deux recueils de contes d’Andersen dont La Bergère et le Ramoneur. Flammarion publie Le Chat Jérémie et autres histoires de chats d’Adrienne Ségur.
Aux Editions de l’Ecureuil, Maurice Percheron développe des Récits mythologiques de l’Inde (1955). Vers 1955, Hatier relance « Les Contes de toutes les couleurs », vite devenus « Les Nouveaux Contes de toutes les couleurs ». Précisons que dès 1954, les éditions Nathan publient aussi les albums, illustrés surtout de photos de Dominique Darbois (alias Dominique Sabret), dans la collection  « Les Enfants du monde ». En 1955, paraît Agossou le petit Africain.
Les Éditions Gallimard qui ont donné naissance à « La Bibliothèque blanche » en 1953, plus tard « illustrée »,  brochée puis reliée mais les titres publiés en 1955 sont encore peu nombreux.
Toujours en 1950, les éditions Gedalge avaient lancé « Les Loisirs de la jeunesse » (une collection illustrée en couleur), peu à peu remplacée en 1955 par la collection « La Comète » (voir plus haut dans ce blog).
On se souvient moins de la collection « France Club », créée en 1954 par Jean Merrien, chez André Bonne, qui publie La Montagne aux chamois de Tony Burnand.



En mai 1953, les Éditions Gérard avaient créé la collection « Marabout Junior », « collection jeune pour tous les âges », bimensuelle puis hebdomadaire. La locomotive de la collection est, bien sûr, Bob Morane de Henri Vernes qui publie en 1955 Le Secret des Mayas, Le Sultan de Jarawak, Les Requins d’acier...


Les adolescents lisent aussi depuis 1946, aux Presses de la cité, les aventures du Captain W.E. Johns, aviateur anglais de la série « Biggles » avec de futures incursions dans la science-fiction (Retour sur Mars, Vénus contre Terre, Astropolis).


En plus de « Plaisir des contes » et de la collection « Le Rameau vert », Casterman innove avec « Relais, série Histoire » tandis que « Mistral » réédite des classiques.  Dès 1951, la Librairie Gründ lance « Trésors des jeunes », une collection constituée d’énormes volumes reliés. Signalons que pour les plus jeunes, Pierre Probst (Dandi, Pouf et Noiraud) et Romain Simon (Contes du lutin) publient des albums agréablement illustrés.