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lundi 31 mai 2010

Imaginales d'Epinal 2010, des mondes imaginaires et des auteurs





Imaginales 2010 d’Epinal : des mondes imaginaires pour la jeunesse

Le 9e festival des mondes imaginaires d’Epinal a l’immense mérite d’associer les auteurs pour toutes les tranches d’âge et les écrivains qui s’adonnent à des genres pas toujours bien identifiés par les médias(si l’on en juge certains comptes-rendus journalistiques). Peu importe après tout puisque sont représentés récits fantastiques et de science-fiction, sagas de fantasy, thrillers parfois fantastiques, contes et légendes et romans historiques (puisque tout roman est, après tout, une fiction).
Une fois de plus, je vais regarder les Imaginales par le petit bout de la lorgnette, puisque comme le disait la chanson : « on y voit bien mieux que par le gros bout ». C’est particulièrement vrai quand on veut rendre compte de la présence très importante d’une littérature jeunesse de grande qualité. Bernard Visse, directeur du festival a raison de m’écrire : « C’est un sujet qui nous intéresse beaucoup ».

Certains ouvrages ont été particulièrement mis en évidence. D’abord ceux qui ont été primés : Le Livre des choses perdues de John Connoly, Prix jeunesse des Imaginales 2010 et Les Eveilleurs Livre 1 : Salicande de Pauline Alphen, Prix Imaginales des Collégiens, 2010. On a également primé récemment dans les Vosges, Le Prince des nuages de Christophe Galfard, une fiction plutôt fantastique qui introduit des éléments ludiques, didactiques et scientifiques dans son récit. Les médias ont aussi beaucoup parlé d’Oksa Pollock, une série fantastique prévue en 6 volumes d’Anne Plichota et Cendrine Wolf.
Si l’on scrute le « trombinoscope » 2010 figurant dans le numéro spécial du quotidien Vosges Matin, entièrement consacré au festival, on identifie au moins 30 personnes qui se dévouent partiellement ou totalement à la cause de la littérature publiée chez les éditeurs « jeunesse ».

Des photos et des œuvres

Pour concrétiser le fait, j’ai pris quelques photos qui vont permettre d’associer des titres et des couvertures de livres (reproduites précédemment sur le blog dans « Imaginales 2010 et littérature jeunesse 1ère partie et 2e partie).
Je dois d’abord m’excuser auprès de ceux et celles que je n’ai pu rencontrer, en dépit de mon envie, le samedi 29 mai. Erik l’Homme (qui avait déjà dédicacé tous les exemplaires présents de son dernier récit : Des pas dans la neige : Aventures au Pakistan), et Fabrice Colin, les deux entrevus le 28, n’étaient plus visibles le 29. J’ai bien revu avec un immense plaisir le chaleureux Laurent Genefort mais son farceur d’Alaet l’insouciant a dû me jouer des tours car je n’ai pas retrouvé son portrait dans mon appareil. Mon objectif n’a pas pu saisir, et c’est bien dommage, Charlotte Bousquet (La Marque de la bête), Jack Chaboud, Fabien Clavel (La Dernière Odyssée), Jérôme Noirez (La Dernière flèche), Carina Rozenfeld et Joëlle Wintrebert.
En revanche, j’ai pu approcher une vingtaine d’écrivains qui, généreusement, se sont prêtés à l’exercice et je les en remercie. C’est d’ailleurs tout à fait exceptionnel de pouvoir associer tant de talents divers et d’auteurs disponibles, conviviaux et patients.
Rappelons que certains romanciers, tout en consacrant l’essentiel de leur œuvre à la littérature adulte, proposent généreusement certains de leurs récits aux collections juvéniles. C’est le cas, par exemple, d’Ange, (A mille lieues de toute terre habitée, Le Très grand vaisseau et L’Arche de Noa), du très grand Pierre Bordage (Ceux qui sauront, Ceux qui rêvent…), de la charmante Marie-Charlotte Delmas (dont on pouvait voir Magie et grands secrets de magie amoureuse), de Laurent Genefort, d’Henri Loevenbruck qui a tant de cordes à son arc (et qui dédicaçait encore patiemment des exemplaires de La Moïra, dans la collection « Le Livre de poche Fantasy », aujourd’hui arrêtée), de Pierre Pelot, de Joëlle Wintrebert...

Jeunes auteurs à découvrir et écrivains chevronnés

J’ai mêlé auteurs et directeurs de collections (ils sont souvent les deux), par exemple, Denis Guiot, Alain Grousset, Xavier Mauméjean, familiers et supports des Imaginales, avec le désormais Vosgien Johan Heliot qui se consacre maintenant entièrement à l’écriture. J’ai apprécié de pouvoir retrouver Anne Dugüel, que j’appelle gentiment « la squatteuse de toutes les collections », tant elle aime écrire et publier des textes souvent (et heureusement) peu orthodoxes. Retrouvailles également avec la souriante Nathalie Le Gendre (Brune et Jules, Oskar Jeunesse), avec le très discret Christophe Lambert (La Reine de la vengeance). J’ai introduit ici Edouard Brasey qui,dirige une collection de fantasy au Pré aux clercs(et dont la trilogie La Malédiction de l’Anneau concerne plutôt les lecteurs adultes), parce que ces ouvrages très bien illustrés et documentaires sur les créatures fantastiques peuvent être lus avec profit par les adolescents, comme L’Encyclopédie des héros du merveilleux. N’oublions pas non plus L’Encyclopédie de la Fantasy (chez Fetjaine), de Jacques Baudou et Stéphane Berger, illustrée par Krystal Camprubi.
Pour la 1ère fois, j’ai rencontré Lorris Murail que je connaissais surtout pour ses essais sur la science-fiction (Les Maîtres de la science-fiction chez Bordas et Le Guide Totem Larousse). On trouve désormais Golem, écrit avec Marie-Aude et Elvire, en un seul tome.
Le Salon d’Epinal réunit jeunes auteurs à découvrir et écrivains chevronnés, hexagonaux ou étrangers, sans que s’établisse une quelconque hiérarchie tant l’ambiance est conviviale, voire amicale, tout en proposant des débats abordés très sérieusement dans les deux Magic Mirrors.
Je vous laisse donc découvrir ou retrouver les visages de ceux qui aujourd’hui ou demain seront peut-être les « classiques » des littératures de l’imaginaire. Personnellement, ce fut pour moi l’occasion de découvrir les œuvres de Jeanne-A Debats (EdeN en sursis, L’Enfant-satellite), Pauline Alphen à la double culture brésilienne et française qui vivifie son récit Les Eveilleurs, Jonas Lenn (Kinshasa, Sindbad le voyageur), John Lang (dont Le Donjon de Naheulbeuk qui n’est pas écrit pour les jeunes leur plaît néanmoins beaucoup), Xavier Bascour (Dana reine des dragons, en fait déjà connu grâce au site de l’ami Christophe Boutier) et Carina Rozenfeld (Les Clefs de Babel, A la poursuite des Humutes). Pour finir, petit coup de pouce au sympathique Jay Alis qui poursuit patiemment son cycle Peter Poth et mes salutations aux revues Galaxie et Bifrost qui se souviendront peut-être, cette fois, de mes récents essais qui abordent les mondes imaginaires.
Chacun a sa vision bien subjective et personnelle des Imaginales. J’espère néanmoins que la mienne ne paraîtra pas trop partielle et partiale. J’assume en tout cas mes choix et les Imaginales sont tellement riches que l’on verra apparaître sur la toile et ailleurs toutes sortes de comptes-rendus très différents, évoquant aussi illustrateurs, jeux de rôle, musique, fanzines et revues, cinéma, etc.

dimanche 3 janvier 2010

"Elle qui ne sait pas dire je" de Pierre Pelot : Une critique unique


Bien des personnes croient sans doute que les critiques repèrent immanquablement les livres intéressants. C'est loin d'être vrai car je suis intimement persuadé que la critique est fortement aléatoire. Ne parlons même pas des émissions de télévision où la critique paresseuse se repasse les plats d'une émission à l'autre, courant presque toujours après le succès, pour un livre (ou un film) servant parfois davantage de faire valoir au présentateur plutôt qu'à l'auteur du livre (ou du film) lui-même.

Voici un exemple qui prouve que des livres sont injustement ignorés. En 1987, Pelot, connu pour ses livres rangés (le plus souvent contre son gré) dans les catégories "jeunesse", "western", "romans contemporains", "science-fiction", "roman noir", fantastique", etc., publie Elle qui ne sait pas dire je, un roman de "littérature générale" pour adultes chez Plon. Nouvel éditeur (pour ce seul livre) ? Changement de genre et de créneau qui déroute ses lecteurs et critiques habituels ?

Toujours est-il que je suis LE SEUL, à l'époque, à parler de ce livre tout à fait étonnant et original.

En voici la preuve sur le site ecrivosges, créé et animé par Bernard Visse :


Faut-il vraiment ajouter que cette présentation dans un quotidien essentiellement vosgien n'a eu que peu d'effets ? Le roman Elle qui ne sait pas dire je a été pilonné et n'a, hélas, jamais été réédité !
Avis aux éditeurs amateurs de bons livres.

Post-Scriptum du 23 décembre 2013 :
Bonne nouvelle : le roman Elle qui ne sait pas dire je est réédité en janvier 2014 chez Héloïse d'Ormesson. Une soirée autour du roman est organisée, Hôtel d'Avejean (53 rue Verneuil, Paris 7e) par le CNL le 20 janvier 2014 à 20 heures.
Participent à la soirée Michel Abescat (Télérama), Frédérique Roussel (Libération), Josyane Savigneau et Pascal Thuot. 

dimanche 1 novembre 2009

Publication d'un essai



Retrouvez l'article sur le site de Vosges Matin :
L'essai est répertorié sur le site constamment mis à jour d'Alain Bardel :

A lire, une interview de l'auteur sur le site Bibliosurf : cliquez ici





Plusieurs articles sont parus dans le quotidien Vosges matin

1- Le jeudi 5 novembre 2009 : Par une tourmente signalée. Ou comment prendre au pied de la lettre le chantre des Voyelles Armand Georges [alias Bernard Visse]

2- Le 10 novembre 2009 : Littérature : Rimbaud est passé à Remiremont Heidi Joffroy