samedi 10 mars 2012

1952 : Vaillant, "le journal le plus captivant"




1952 : Vaillant innove et publie de nouvelles séries

Après les difficultés financières qui ont conduit l’hebdomadaire à ouvrir une souscription (les frères Alain et Hubert Krivine participent d'ailleurs à la souscription, comme le signale le courrier du 20 avril 1952), le journal Vaillant connaît une période plus faste.
Ses 16 pages grand format (depuis 1950) font une grande part à la bande dessinée. Certaines séries sont déjà là depuis plusieurs années, telles Les Pionniers de l’Espérance (1945), bande de science-fiction dessinée par Raymond Poïvet et scénarisée par Roger Lecureux, la bande comique Placid et Muzo (1945) de José Cabrero Arnal, Lynx blanc (1947) de Rob Sim, Capitaine Cormoran (1947) de Lucien Nortier et Jean Ollivier, Hourrah Freddi (1948), bande policière de Claude-Henri Juillard, reprise par Pierre Leguen, Sam Billie Bill (1949), un western de Lucien Nortier (dessin) et Jean Ollivier (scénario).
Depuis 1950 et toujours présents en 1952, sont apparus Jean et Jeannette de Jacques Souriau et Jean Ollivier, Fils de Chine de Paul Gillon et Roger Lecureux, Les Compagnons de la section noire (1951) de Jean Cézard.
En 1952 apparaissent de nouvelles bandes de qualité : P’tit Joc « le jockey aux yeux bleus » qui ressemble à James Dean, d’André Joy (alias Gaudelette) et Jean Ollivier, Pour la horde, bande préhistorique (où les humains se battent contre les dinosaures !) de Jean-Claude Forest, lequel Forest dessine aussi Charlot. Notons encore une création : Le Fils du Cormoran de Claude-Henri Juillard. Dès le mois d’octobre , Jean-Claude Forest crée Copyright, animal fabuleux et c’est en décembre que Pif le chien d’Arnal et de Pierre Ollivier (créé en 1948) fait sa première apparition dans Vaillant. Jean Cézard commence alors la série réaliste, Lagardère.
On peut remarquer la très forte participation du scénariste et écrivain Jean Ollivier. Notons aussi la forte présence de Jean-Claude Forest, qui, en plus de Charlot et Pour la horde, illustre le roman sportif de Frank Moreau : Champion malgré lui.

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