mercredi 6 décembre 2017

1957 Films familiaux et pour la jeunesse

1957 Films familiaux et films pour la jeunesse

En fait, en 1957, le cinéma pour la jeunesse est quasiment inexistant. Ce que l’on pourrait éventuellement  ranger, ce sont quelques dessins animés comme Perry de Walt Disney, La Reine des neiges de Lev Atamanov ou les films mettant en scène un enfant comme Le Ballon rouge d’Albert Lamorisse (l’auteur désormais connu de Crin-Blanc) Sans famille, le film  d’André Michel, d’après Hector Malot ou Joselito L’enfant à la voix d’or. De Walt Disney, il faut citer aussi Le Fidèle vagabond, largement présenté à l’époque dans les journaux pour la jeunesse.


Le western américain propose encore les films classiques du genre, tels Le Dernier train de Gun Hill, 3h 10 pour Yuma, Règlements de comptes à OK Corral ou L’Homme de l’Arizona.
La violence des films de guerre paraît « normale » et on regarde en famille Le Renard des océans avec John Wayne. 
Le cinéma dit familial n’est pas le meilleur, loin de là, sauf si l’on intègre le film Quand passe les cigognes ou Douze hommes en colère.
Les grands succès de l’année : Le Pont de la rivière Kwaï dont tout le monde sifflote la musique, Sissi face à son destin, Géant de George Stevens entretenant la légende de James Dean, Les Misérables de Jean-Paul le Chanois, se dégustent en famille.


Dans le cinéma comique français s’illustre encore  Fernandel mais on remarque surtout cette année-là l’acteur Darry Cowl qui enchaîne les films après Le Triporteur  de Jack Pinoteau.  Il est d’ailleurs aussi présent, à côté de Noël-Noël, Dans A pied, à cheval et en voiture. Le film de Philippe Agostini (d’après Paul Guth), Le Naïf aux 40 enfants donne sa chance au couple comique Michel Serrault et Jean Poiret.  Les Aventures d’Arsène Lupin montre un Robert Lamoureux capable de multiplier ses dons d’acteur. De Funès s'illustre dans Ni vu, ni connu.
La Tour, prends garde de Georges Lampin permet à l’indispensable Jean Marais de manifester une fois de plus ses talents sportifs.
Grâce aux films Planète interdite et L’Homme qui rétrécit, la science-fiction et le fantastique proposent des œuvres de qualité à tous les publics.



En fait, les journaux pour la jeunesse de 1957, présentent surtout des films de 1956 qui ne sont pas encore tous arrivés au fond des provinces françaises. Par exemple, le très beau film japonais Le Cheval et l’enfant, Guerre et paix de King Vidor, Le Monde du silence de Cousteau (film dont personne ne remarque à l’époque l’évidente cruauté), Le Tour du monde en 80 jours *de Michael Anderson, Le Mystère Picasso de Clouzot, Moby Dick de John Huston, Un condamné à mort s’est échappé de Robert Bresson…          

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