samedi 6 février 2010

Les Tribulations de Fleurus-Presse



Les tribulations d’un titre de la presse des jeunes :
Du journal Cœurs Vaillants (1929), jusqu’au magazine Le Monde des ados (2005)

L’histoire des journaux pour la jeunesse peut se révéler fertile en surprises. Pour en témoigner, voici le destin singulier d’une publication née en 1929 et dont le descendant pourrait bien être le bimensuel Le Monde des ados né en janvier 2005 et conçu par Fleurus-Presse et son actionnaire principal Télérama et le groupe Le Monde

Le « premier » Cœurs Vaillants
En octobre 1928, des patronages catholiques du Pas-de-Calais éditent un hebdomadaire déjà nommé Cœurs Vaillants, au tirage réduit et publiant des textes rédigés par des prêtres. L’opuscule est imprimé sur les presses des Orphelins Apprentis d’Auteuil (O.A.A.)
Des ecclésiastiques, dont les abbés Gabriel Bard de l’Union Catholique de France, Pierre Rougemont, (l’abbé Henri Guesdon) et surtout Gaston Courtois, (ex "Jacques Cœur", 1897-1970), prêtre rattaché aux Fils de la Charité et directeur de la nouvelle publication, très attaché à son contenu religieux, fondent Cœurs Vaillants, le journal « des petits gars ». Sa naissance « officielle » date seulement du 8 décembre 1929. L’équipe sera renforcée en 1935 par l’arrivée de l’abbé Jean Pihan (ex Jean Vaillant, lui aussi Fils de la Charité, 1912-1996). Les dessinateurs Maurice Cuvillier et Etienne Le Rallic sont déjà là. Tintin et Milou de Hergé font une entrée remarquée en octobre 1930, (leurs aventures avaient commencé dans Le Petit Vingtième, journal belge). Marijac (alias Jacques Dumas, futur créateur de Coq hardi) crée Jim Boum, Chevalier du Far-West, l'année suivante. Visant d'abord les enfants des écoles catholiques et des "patros", par ses objectifs éducatifs et religieux, le journal se démarque des simples illustrés qu'il critique. En cette période de grands affrontements politiques et idéologiques, victimes du « syndrome de l’abbé Bethléem », censeur qui sévit de 1904 à 1940 et déchire sur la place publique les revues « impies », les dirigeants du journal vont jusqu’à brûler, lors d’une manifestation en 1938, les « mauvais illustrés ». « On a brûlé un sale bonhomme » écrit Jean Vaillant, (alias Pihan), après l’autodafé d’un mannequin-« gangster », habillé de magazines « malpropres »
A l'origine, L'Union des OEuvres Catholiques, éditrice du journal, emprunte à la fois des textes à la revue Les P’tits Gars et surtout à un journal seulement en projet. C’est Benjamin, créé à la demande de l'imprimeur Georges Lang, mis en vente le 14 novembre 1929.
Malgré la sévère concurrence des journaux publiés par les frères Offenstadt de la S.P.E., l’éditeur Paul Winkler qui lance Mickey en 1934, et les éditeurs italiens Cino Del Duca et Ettore Carazzo, Cœurs vaillants connaît vite la notoriété grâce à Hergé qui, après Alain Saint-Ogan en 1925, a familiarisé les Français avec la « vraie » bande dessinée, (alors que Marijac n'introduit timidement les bulles qu'en 1937, dans Jim Boum chevalier de l'air). Cette intégration du texte dans l’image choque Gaston Courtois qui souhaiterait des textes supplémentaires sous l’image. D’ailleurs le même abbé, choqué de la situation d’un Tintin sans cadre familial, pousse Hergé à créer, en 1936, la famille Legrand, connue surtout par ses enfants Jo et Zette, (surtout présents dans Ames Vaillantes). Le succès des aventures de Tintin dans les « patros » est renforcé par la projection de films fixes, dès 1935, alors que paraît, dans le journal, l’épisode : Tintin et Milou en Orient.

Le pendant féminin Ames Vaillantes

Le pendant féminin créé par L'Union des Œuvres : Ames Vaillantes, n'apparaît que le 8 décembre 1937, jour de la fête de l’Immaculée Conception. Les deux journaux, présents dans les « patros » et les porches des églises, sont aussi dans les bibliothèques de gare dès juillet 1938.
Après l’entrée des troupes allemandes à Paris en juin 1940, une partie de l’Union des OEuvres gagne la zone Sud et s’installe à Clermont-Ferrand puis à Lyon. Comme pour la plupart des publications de l’époque qui veulent survivre, après une période pétainiste et favorable au régime de Vichy, surtout au cours de l’été 1941, marquée par des regroupements de titres ou des publications nouvelles comme Belles Histoires de vaillance, Cœurs-vaillants-Ames vaillantes, édition rurale, la situation évolue. La naissance de Belles Images de vaillance, l’arrestation par la Gestapo et l’emprisonnement à Fresnes de l’abbé Pihan et de trois collaborateurs en 1943 poussent les éditeurs catholiques dans la résistance passive. En 1945, La Voix de l’Ouest et Cœurs Vaillants coéditent plusieurs titres dont Fripounet et Marisette, d’après les personnages créés par Herbonné (R. Bonnet). Sous le label des éditions Fleurus, ce n’est que le 19 mai 1946 que reparaît Cœurs Vaillants (où apparaît en 1949 le dynamique Yann dessiné par Gloesner), et le journal Ames vaillantes doit patienter jusqu’au 29 septembre de la même année quand reparaît aussi officiellement Fripounet et Marisette (né clandestinement en 1941 et surtout destiné à ceux qu'on osait encore nommer « les ruraux »).


Après la guerre, des journaux renaissants
Résistant et républicain, l’abbé Jean Pihan supplante l’abbé Gaston Courtois dont le passé maréchaliste avait peut-être retardé la renaissance du journal après guerre. (Il va d’ailleurs être élu en 1955, procureur général de son Institut à Rome). Grâce à l’introduction de bandes dessinées de qualité, (rééditées aujourd’hui aux éditions Triomphe), ces journaux connaissent un nouvel âge d’or encore mal connu. Cœurs vaillants bénéficie de la présence de dessinateurs talentueux comme Noël Gloesner, (Yann-le-Vaillant), F.-A. Breysse, (Oscar et Isidore), Robert Rigot, (Frédéri le gardian). Les humoristes Calvo (Les Mémoires d’un vélomoteur) et Erik, imaginant des machines extravagantes et créateur de Pat Rac détective sont deux piliers, à la fois illustrateurs fréquents et auteurs de B.D. désopilantes. Ames vaillantes sait tirer parti des talents de dessinateurs comme Alain d’Orange, G.-B. Baray et M. Cuvillier. On y retrouve Robert Rigot (Chantal), Erik (Cataral et Finette) et Calvo (l’ours Babou).
Fripounet et Marisette (1945-1969), conçu pour le monde paysan et un lectorat plus jeune, doit surtout son succès à la bande qui lui donne son nom, réalisée par Herbonne, (alias René Bonnet).
La loi de postcensure de 1949, plutôt protectionniste et hostile aux bandes dessinées importées d’Amérique ou d’Italie, favorise la presse catholique française qui ne commence à souffrir de la concurrence du Journal de Spirou et du Journal de Tintin qu’à partir du milieu des années 50.
(D'ailleurs, René Finkelstein, actionnaire et représentant du Mouvement Coeurs vaillants-Ames vaillantes, est un ardent défenseur de la loi de 1949 et un militant très actif de la commision de contrôle , de 1952 à 1965).
En 1957, les trois journaux renaissants de 1946 perdent leur grand format et perdurent sous un format réduit jusqu’en 1963. A cette date, remplaçant Cœurs Vaillants, l’hebdomadaire J 2 Jeunes, soucieux d’activités éducatives et d’ouverture à l’actualité mais vite débordé par la vogue du sport et la mode du « yéyé », succombe dès 1970 tandis que J 2 Magazine, succédant à Ames Vaillantes, est surtout consacré à des reportages, aux dépens de la fiction et de la bande dessinée. Il cesse de paraître en 1974. Fripounet et Marisette s’adresse à un public plus jeune depuis 1969 quand il réduit son titre à Fripounet (jusqu’en 1993).

Les noms des journaux changent, leur contenu aussi
Formule 1 prend la succession du journal masculin J 2 Jeunes. Changeant souvent de format, de contenu et de pagination, il survit jusqu’en 1981. A la même époque, Djin, hebdo pour filles de 11 à 15 ans, se substituant depuis 1974 au magazine J 2 Magazine, tient davantage la route grâce à l’afflux de dessinateurs de qualité comme Bourgeon, Juillard, Cothias ou Binet. Quand ces auteurs auront rejoint les éditions de B.D. Glénat, Djin, en chute libre, rejoint Formule 1 pour se fondre dans le nouveau bimensuel Triolo en 1981. Ouvert à la mixité, effaçant la distinction entre ruraux et urbains, il ajoute un supplément d’information en noir et blanc à sa partie magazine mais ses B.D. sont éclectiques.

Au cours des années 1980, le groupe a entretenu un partenariat avec Gallimard, pour Blaireau, davantage album que périodique pour les 4 à 7 ans et avec Produca pour Hibou, deux publications disparues aujourd’hui. Il a aussi racheté le mensuel Abricot qui, comme d’autres revues au même format carré, cherche à séduire les 2-5 ans. Fleurus-Presse tente de « couvrir » les étapes, depuis l’âge de 6 moins, avec le bimestriel Papoum, aux adolescents de 13 à 15 ans à 14 ans, avec des journaux « complices » de cet âge. En butte à des difficultés financières, Fleurus Presse est racheté en 1986 par la SPER. Or, PVC (Publications de la Vie Catholique) prend le contrôle de la SPER dès 1989.
C’est l’époque où le groupe fait preuve d’originalité en privilégiant la lecture, en particulier le conte grâce au récent mensuel Mille et une histoires, destiné aux 3-7 ans, et en mariant littérature et intérêt documentaire grâce à Je lis des histoires vraies, créé en octobre 1992 pour les 8-12 ans, plus divers dans sa nouvelle formule. D’autres innovations ont marqué ces dernières années. D’abord, un autre petit nouveau fait la part belle à la fiction : c’est Je lis déjà, « premier petit livre à lire tout seul » pour les 6-9 ans. En septembre 1999, le mensuel Les P’tites sorcières affirme « Nous on aime la lecture ! », et chaque numéro propose un petit roman de 48 pages, à la typographie très lisible. Il faut déplorer en 2000, l’échec de Tribule, « Le mensuel écolo, rigolo et bricolo ». « Journal des 8-11 ans débrouillards et avides de découvertes », il séduisait pourtant par son grand format et une iconographie très riche. Aujourd’hui, c’est donc sur un peu plus d’une dizaine de magazines que se concentre Fleurus Presse, pour un lectorat élargi de 6 mois à 14 ans.

Fleurus-Presse change de propriétaire
Au cours des années 80 et jusqu'en 1989, des courants idéologiques conservateurs avaient aidé à la création du Groupe Ampère. Fondé en 1985, dans l'indifférence, par Rémy Montagne, militant catholique conservateur, ce groupe envisage très vite de devenir, à côté de Bayard-Presse et des Publications de la Vie Catholique, (alias le groupe Malhesherbes), le troisième groupe de presse catholique. Son premier objectif est alors de développer les ouvrages religieux et d'assainir le secteur jeunesse, mais des actions souterraines d'envergure, aussi discrètes qu'efficaces, vont lui permettre de faire peu à peu main basse sur un vaste secteur éditorial concernant surtout le monde de la bande dessinée.
En 1986, le groupe Ampère rachète aux OEuvres Catholiques de France, les éditions Fleurus, presse et édition, cédées bientôt à une holding qu'il vient de créer : Média Participations. Des évêques, Bayard-Presse et l’hebdomadaire La Vie ne voient pas d’un bon œil les périodiques Perlin, Fripounet et Triolo aux mains de cette puissante société qui regroupe actionnaires français, (dont Axa et Michelin), belges et hollandais. Toujours en 1986, le groupe PVC (Publications de la Vie Catholique), créé par Georges Hourdin et un groupe de Dominicains, acquiert le secteur presse jeunesse de Fleurus qui devient le Groupe Fleurus-Presse PVC, le groupe franco-belge Média-Participations, successeur du groupe Ampère fondé par Rémy Montagne, conservant le département livres de Fleurus Editions.
Fleurus-Presse va devenir en 1989, une filiale de Télérama et Publicat, eux-mêmes dépendant du groupe PVC.
Le Groupe Fleurus Presse est aussi présent dans l’édition de livres et la librairie, (avec les librairies de La Procure). Il a été leader dans un service de gestion d’abonnés pour la presse et la télévision à péage. A la fin du siècle, Fleurus-Presse réussit à « couvrir » de multiples étapes, depuis l’âge de 6 moins, avec le bimestriel Papoum (1995), jusqu’aux adolescents de 14 ans, L’Hebdo des juniors, (depuis 2005, Le Monde des ados), étant encore le complice de cet âge. Le groupe de presse, soucieux de se renouveler, a fait preuve d’originalité en privilégiant essentiellement la lecture, en particulier celle du conte, grâce au mensuel Mille et une histoires, (1999, destiné aux 3-7 ans), et en mariant littérature et intérêt documentaire grâce à Je lis des histoires vraies, créé en octobre 1992 pour les 8-12 ans, plus divers dans sa nouvelle formule. D’autres innovations ont marqué ces dernières années. D’abord, un autre petit nouveau fait la part belle à la fiction : c’est Je lis déjà, « premier petit livre à lire tout seul » pour les 6-9 ans. En septembre 1999, le mensuel Les P’tites sorcières affirme « Nous on aime la lecture ! », et chaque numéro propose un petit roman de 48 pages, à la typographie très lisible.
Chez Fleurus-Presse, la connotation catholique est surtout clairement affirmée dans le bimestriel des 5-8 ans : Mon journal arc-en-ciel (1993), destiné à l’éveil religieux. En 1993, privilégiant l’information, Fleurus-Presse, détenu par PVC et par Télérama depuis 1989, remplace Triolo par Infos Junior. Deux ans plus tard, sous la houlette double de Télérama, éditeur du magazine Télérama Junior depuis 1992, et de Fleurus-Presse, coexistent Télérama Junior et Infos Junior, publications jumelées de 1995 à 1997.

De L'Hebdo des juniors au Monde des juniors

La fusion se réalise en 1997 quand apparaît L’Hebdo des juniors, mêlant informations et présentation des programmes de télévision, toujours coédité par Télérama et Fleurus.
Son dernier numéro paraît le 25 décembre 2002. Depuis juillet 2002, le journal Le Monde s’est introduit à la hauteur de 30 % dans le capital du groupe Télérama/Les Publications de la Vie catholique. De ce fait, la société éditrice du Monde devient le premier actionnaire, surtout quand la part que possède Le Monde passe de 30 à 56 %, le 8 juillet 2003. C’est dont sous la houlette d’une association tripartite naissante que paraît L’Hebdo-Le Monde des ados, publié sous l’égide du quotidien Le Monde et de l’hebdomadaire Télérama/PVC, lesquels confient à Fleurus-Presse le soin de fabriquer le nouveau magazine hebdomadaire dont le premier numéro porte la date du 8 janvier 2003. Les Publications de la Vie catholique, propriétaires de Télérama, sont alors rachetées par le groupe Le Monde. Le rédacteur en chef de ce magazine pour les 11 à 15 ans est toujours Gérard Dhôtel, grand connaisseur de l’adolescence.
Le magazine disparu des kiosques, n’est plus diffusé que par abonnement depuis 2003. Si la maquette très aérée, est rajeunie et soignée car la forme se veut « légère et tonique », le contenu, « sérieux sur le fond », ne se démarque guère jusqu’ici de celui des autres magazines, en dépit de la volonté manifestée d’être « un lieu d’échanges et de dialogue ». L’actualité sous toutes ses formes est décryptée, pour une compréhension accessible aux jeunes.
Avant les menaces qui pèsent sur Fleurus-Presse au printemps 2008, quand Le Monde envisage un plan de restructuration, c’est-à-dire des licenciements, et l’abandon (réitéré) de titres jugés déficitaires, on aurait pu croire que la seule vraie question qui se posait était de savoir si la culture « laïque » du quotidien Le Monde pouvait se marier sans heurt à la culture, à l’origine « confessionnelle », de Télérama, (même si aujourd’hui Télérama semble prendre ses distances et si tous les éditeurs catholiques sont davantage préoccupés par le contenu éducatif de leurs journaux que par leur aspect idéologique). La pertinence du problème apparaît peut-être mieux quand on rappellera que le groupe catholique Bayard-Presse, après trois ans de réflexion, a décidé de rompre ses fiançailles avec les éditions « laïques » de Gallimard Jeunesse !
En juillet 2005, le nouveau titre Le Monde des ados, mensuel paraissant cette fois en kiosque, remplace L’Hebdo, Le Monde des ados. Ce magazine toujours aussi varié présente pour les 10-14 ans l’actualité sous toutes ses formes, y compris culturelle. Des reportages, des jeux, des tests et des bandes dessinées s’ajoutent aux reportages et enquêtes.
Les animateurs Fred et Jamy, journalistes-animateurs de l’émission télévisée d’initiation scientifique : « C’est pas sorcier » interviennent à partir de cette date pour expliquer les mystères du monde et de la vie. C’est en fait, à la suite d’un accord de partenariat avec l’émission, pour éviter au titre de fermer. Rappelons que Fleurus-Presse, distinct de Fleurus Editions, (propriété du groupe belge Média Participations), pratiquant le « chaînage », comme son principal concurrent, le leader Bayard-Milan, publie en 2008 12 journaux et revues pour la jeunesse, depuis Papoum, 1er journal des bébés, jusqu’au magazine Le Monde des ados. Pour les plus petits et pour les fillettes, Fleurus presse a lancé deux journaux en septembre 2003, à destination des 4 à 7 ans, Pirouette et Les P’tites princesses.
En septembre 2006, ce sont les fillettes 3 à 5 ans qui sont visées par Les P’tites filles à la vanille et la publication, Les Zouzous, en 2006, veut séduire les petits de 3 à 6 ans.
On assiste en même temps à une « gadgétisation » de cette presse, en proie au « plus produits » (sic), au grand dam des kiosquiers qui n’arrivent plus à ranger correctement cette presse boursouflée. Une presse qui perd d'ailleurs, par ces pratiques de pur marketing outrancier, une part de sa visibilité et surtout de son identité.
Au printemps 2008, le groupe Le Monde, sous la houlette d’Eric Fottorino, a l’intention de céder tous les magazines de Fleurus-Presse, considérés comme des « entités déficitaires et non stratégiques » (sic) ou des « actifs non stratégiques » !
En 2009, fort discrètement, semble-t-il, Fleurus-Presse est cédé à Héros et Patrimoine, une société détenue par Financière de loisirs et par un fonds d’investissement américain.


1 commentaire:

  1. bonjour, merci pour cet intéressant article sur les éditions Fleurus ( presse jeunesse, ton univers impitoyaaaaable!). Sauriez-vous quand les magazines Hibou et Blaireau ont disparu? Je sais seulement que Tribule avait été créé en 2000 à priori pour remplacer Hibou, mais je ne connais pas la date d'arrêt de Hibou ni de Blaireau... Sauriez-vous me renseigner s'il vous plaît?

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